Marcel Prévost (1862-1941) est un romancier, auteur dramatique et académicien français.
Il est fait chevalier, puis officier, puis commandeur, puis élevé à la dignité de Grand officier de la Légion d’honneur par Raymond Poincaré, ancien Président de la République, en 1935. Il a été Président de l’Union française pour le sauvetage de l’Enfance de 1937 à 1941.
Voici une sélection de nouvelles, par Marcel Prévost.
Il s’agit de quelques lettres de femmes, délicieuses, très variées. Certaines sont tristes, émouvantes, d’autres sont assez coquines, mais plutôt par ce qu’elles suggèrent que par des détails précis ou vulgaires.
Ces lettres sont écrites avec une légèreté et une beauté de l’écriture, qui en font un écrivain de premier plan. On est ému, on sourit, ou on rit franchement. Un vrai moment de dégustation !
Une autre nouvelle, Rencontre, est dans la bibliothèque de Littératureaudio.com.
Cher sire Stéphane
Que je suis contente que vous ayez aimé “lettres de femmes”! Votre si bienveillant et amical commentaire m’a touchée, émue, et fait très, très plaisir. Comme Origan vous analysez finement l’esprit de l’époque. Comment vous en remercier, Claryssandre, Yasmina, Origan, vous, et tous ceux qui ont eu un coup de cœur pour cette lecture ainsi que tous vos messages si aimables ? Eh bien, je vais lire les autres lettres du recueil. Voilà!
Vous avez raison : Vingt Huit jours est une nouvelle très intéressante : rien n’est dit, tout est à deviner, et la fin est surprenante et excellente!
Pour moi aussi, vous êtes une des précieuses personnes dont vous parlez.
A bientôt! Amitiés
Cocotte
Bonsoir Dame Cocotte,
Je suis arrivé à mi-chemin de cet excellent enregistrement et cela m’a tellement séduit que, ayant lu moi-même les lettres que vous avez rangées de côté, j’ai voulu marquer une pause pour vous exprimer ma gratitude et ma satisfaction. Quel charme en effet!
J’ai tout particulièrement apprécié cette lettre de dévouement adressée à la baronne de Rosemond par sa femme de chambre. Votre façon également d’interpréter le rôle de celle qui écrit vingt-huit jours est tellement juste qu’on oublie par moments que c’est vous qui lisez ses lettres.
En fait, j’ai grandement apprécié cette lecture/audition et il me semble que l’auteur insiste, à travers ses lettres, sur cet aspect de ”duel intime d’une vie de femme, entre la tentation et une vertu hypothétique toujours à justifier” … il excelle en tout cas à exprimer le ressenti féminin des classes aisées dans ces conditions et, comme vous le dites si justement, en rapport avec l’esprit de son époque.
J’avais aussi envie de lire et écouter un peu de cela, et je vous en remercie sincèrement.
Je reste aussi convaincu qu’il y a de ces gens que le chemin de la vie nous fait croiser et dont le souvenir restera gravé dans notre mémoire tout le long de notre voyage sur cette terre; vous êtes pour moi une de ces précieuses personnes.
Stéphane
Chère’ Origan
Oh! Quel magnifique commentaire! Vous êtes vraiment entrée dans l’esprit de ces Lettres, et votre analyse du 19ème siècle est très pertinente.
Oh oui, “Dévouement est très drôle, surtout si on compare le titre… et ce que contient la nouvelle!
Je suis ravie que ces Lettres de Prévost vous aient plu. Je vais enregistrer un de ses romans très célèbre, les Demi-vierges.
Je ne l’ai pas encore parcouru. J’ignore si Prévost est aussi délicat dans ce roman que dans ses Lettres. On verra… Oui, je me suis bien amusée à m’essayer dans un registre différent.
Un très, très grand merci pour ce si beau commentaire, qui m’a beaucoup touchée!
Merci également pour votre fidélité qui me fait très plaisir.
Amitiés
Cocotte
Chère Cocotte,
Je ne suis peut-être pas assez ancienne sur le site mais ça m’a fait tout drôle de vous entendre dans un registre différent de celui auquel je m’étais habituée.
Sans vouloir passer pour une oie blanche, les lettres les plus coquines, (jamais vulgaires ni grossières comme vous l’aviez annoncé) m’ont beaucoup appris ! Pourtant, je ne vis pas au IXXème siècle. Le contexte culturel de la nouveauté des mariages d’amour, rares encore je crois, à cette époque, comparée à la grande majorité des mariages arrangés doit être pour quelque chose dans cette abondance et cette “science” des relations à côté du mariage, plus ou moins fondées sur l’amour.
Allez savoir pourquoi c’est “Wagnérienne” et “Le dernier amant” qui m’ont frappé(e). Mais il est vrai que “Dévouement” est une petite merveille si drôle. Finalement, je me souviens de l’univers de Feydeau et je me détends.
Merci pour ces moments d’étonnement, de beaucoup de sourires et d’émotions au cours de l’écoute de ces lettres. Votre interprétation est toujours plus vivante et expressive il me semble.
Chère Origan, cher Stéphane
Un grand merci à vous deux! C’est très réconfortant de voir des messages comme les vôtres. Vous me motivez pour continuer.
Et le serveur re-fonctionne!
Youpiiiiiiiiiiiiiii!
Et merci à vous, chère Yasmina, pour votre aimable et encourageant commentaire.
Cordialement
Cocotte
Merci pour ces très belles lettres!
Stéphane, Cocotte a le pouvoir de m’apaiser… Et maintenant je saute de joie car le serveur semble marcher ! Youpiiiiih.
Merci à vous aussi, Origan, pour votre sympathique message que je partage et pour votre indulgente patience.
Stéphane.
Merci à vous, tous les bénévoles du site, à Vincent pour son message sur le forum, à Augustin pour son bon vouloir et à Cocotte pour le ton bienveillant et rassérénant de sa réponse…