Lucrèce (environ 98-54 av. JC) se propose de traduire en vers la doctrine souvent obscure du Grec Épicure. Il veut briser les « forts verrous des portes de la nature », c’est-à-dire révéler au lecteur la nature du monde et des phénomènes naturels. Selon lui cette connaissance du monde doit permettre à l’homme de se libérer du fardeau des superstitions, notamment religieuses. Tout, y compris l’âme humaine et les dieux eux mêmes est entièrement constitué d’atomes dans le vide. En refusant une vie éternelle, l’épicurisme refuse aussi la peur de la mort : « La mort n’est donc rien pour nous et ne nous touche en rien, puisque la nature de l’âme apparaît comme mortelle. »
Lucrèce nous a laissé ce poème de 7600 vers en 6 chants consacrés aux atomes, aux hommes, à l’âme et au monde en général.
La traduction, très fidèle, est de Désiré Nisard (1806-1888).
bonjour,
Très bon travail ! Merci ! même question que les autres, pensez-vous pouvoir nous offrir la suite du livre ? 🙂
Merci pour cette lecture en espérant avoir la suite,
Bonjour,
envisagez-vous de continuer cette belle lecture?
A quand le livre 2 ?
Merci pour votre travail
Merci beaucoup pour cette lecture.
A quand la suite ?
Superbe lecture, votre style singulier colle magnifiquement à ce texte, à son message et à son époque.
Merci beaucoup.
Christophe.
Auditeur à Caen