Luc Dietrich (1913 – 1944) raconte lui-même dans ce livre, publié en 1935, son enfance et son adolescence . Très jeune orphelin de père, il n’est pas toujours gardé par sa mère qui consomme de la drogue. Il vit dans des hospices pour enfants débiles, puis un peu avec sa mère, et à la mort de celle-ci (il n’a pas 18 ans) il est vendu comme garçon de ferme dans le Jura où il découvre des paysans plus rudes et sauvages que les bêtes.
Luc Dietrich parvient à dépasser le côté pathétique de sa vie car à aucun moment il ne cherche à apitoyer le lecteur.
Excellent roman dont l’intensité monte au fur et à mesure des chapitres.
Portrait de Luc Dietrich
Frédéric CHOPIN, Nocturne in C sharp minor ‘Lento con gran espressione’, B. 49 (Op. posth.), interprété par Aaron Dunn
Cher Fabien, c’est votre fidélité qui est un cadeau pour moi! Mille mercis!
Marina, la suite arrive le 24! Vous jugerez entre “résilience et auto-sabotage”! Je suis ravie que ce livre vous ait autant plu. Merci pour votre enthousiasme.
Merci pour ce nouveau cadeau.
Recevez, Pomme, toute ma gratitude.
Merci Pomme pour cette lecture incroyable. Le récit d’une jeunesse meurtrie rempli de fraîcheur et de poésie. On y croise l’innommable, la misère, la bêtise et l’injuste.
L’auteur nous permet d’entrevoir comment il a survécu.
J’ai hâte de lire la suite … résilience ou auto sabotage ?
Christina, profitez bien de cette douce impression que vous donne le narrateur! Je pense que vous la ressentirez jusqu’à la fin du livre. Mais dans la suite _ qui va sortir le 24 _ elle risque fort de se modifier… Merci de me donner ainsi votre avis.
Chère Claryssandre, vous décrivez l’écriture de Dietrich avec des mots que je regrette de n’avoir pas placés dans ma présentation du livre : “délicatesse, tendresse et poésie”. Je suis vraiment heureuse que vous souligniez cet aspect que j’ai moi-même tant apprécié dans cette lecture, et qui se confirme dans la suite de cette autobiographie que je lis. Merci à vous!
Rien d’aussi glauque, sordide ou violent ( à part la scène presque finale du pauvre cochon…) que je ne le craignais à la lecture de la présentation du livre et plus encore à celle du commentaire d’un de vos audio lecteurs visiblement beaucoup plus sensible que moi. Sophie, des célèbres Malheur de Sophie de la comtesse de Ségur, pourrait bien plus être qualifiée de “tortionnaire” d’ animaux que le narrateur dans sa très jeune enfance !
Cet auteur et son autobiographie (et non roman, la nuance est de taille ) sont pétris de délicatesse, tendresse et poésie qui adoucissent considérablement les dures réalités et expériences d’une vie pourtant bien difficile, âpre, parfois cruelle. Pas de colère, de ressentiment, de révolte… Le titre résume tout, est excellent et particulièrement adapté au ton de l’oeuvre. Une parfaite illustration de résilience ?
Merci infiniment, chère Pomme, pour la découverte de cet auteur trop tôt disparu, dont l’autobiographie, visiblement, ne laisse pas indifférent et pour cette lecture toujours aussi agréable à écouter. 🙏❤️🌹
Vous me direz, en effet, Christina, ce que vous aurez pensé de cette autobiographie. Votre avis m’intéresse. Je suis en train de lire la suite.
Je n’en suis qu’au chapitre trois (pas beaucoup le temps d’écouter ces jours) et je ne reviendrai pas sur la qualité de la lecture/trice, excellent(e) comme toujours. Je suis fascinée par la richesse d’évocation, la maturité, la lucidité et le fait que je ne ressens aucune notion de jugement dans ce texte. Je sens que cet enfant est “différent” mais il est entouré de tant d’amour et il a regard sur le monde tellement innocent qu’il change la perception de l’auditeur (en l’occurrence moi) sur la réalité cruelle du monde. Il donne envie de croire à la bonté et à l’humanisme. Je ne sais pas comment cela va se poursuivre, mais pour le moment c’est ce que je ressens.