Sous son titre, cette nouvelle cache une délicieuse histoire d’amour parue dans le magazine illustré La Vie littéraire en 1898. On la trouve également dans le recueil Les Bonnes Femmes.
« Je voulus lui saisir les mains, l’embrasser de force ; le jeu autorisait cette hardiesse. Elle abattit ses doigts sur les miens, et je sentis les plus impitoyables des ongles de harpie me déchirer jusqu’au sang. Elle me faisait très mal. Je souris ; elle osa me sourire avec un regard féroce. Je la laissai se reculer, rentrer dans le salon. J’y rentrai à mon tour en mettant mes mains dans mes poches, pour dissimuler la blessure ; on crut que nous nous étions embrassés délicatement et on applaudit. »
Freudeberg Sigismond, les moeurs du temps (Entre 1774 et 1784).
Merci, Jibou, de me rendre doublement hommage !
Joli texte mais surtout une belle conclusion à laquelle j’adhère!!
Quel lecteur! En qualité bien sûr mais dans vos choix aussi! Merci de ces découvertes faites grâce à vous.