« Kinkin, vers la quarantaine, était un gaillard de taille moyenne qui dissimulait sous des dehors chétifs et une allure pataude une force herculéenne et une agilité de singe. Il n’épatait plus ses compatriotes en démarrant à lui seul une voiture chargée qu’un bon carcan avait dû laisser en panne, et d’aucuns l’avaient vu, certain jour, les cognes à ses trousses, son fusil d’une main et un lièvre de l’autre, franchissant les clôtures de ronces artificielles et les murs de pâtures aussi allègrement que s’ils n’eussent eu que vingt-cinq centimètres au lieu de quatre bons pieds de haut. »
Ses démêlés avec deux douaniers (Longeverne n’est pas très loin de la frontière suisse) sont le sujet de cette amusante nouvelle villageoise : L’Évasion de Kinkin (1924).
Portrait de Louis Pergaud.
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