La relique en question, c’est la fameuse cage de fer dans laquelle le cadavre de la meurtrière Marie-Josephte Corriveau a été exposé, dans les années 1760, à Lévis, aux yeux stupéfaits des passants.
Cette histoire vraie a donné lieu à d’innombrables légendes, si bien que la Corriveau est vite devenue une figure emblématique du folklore québécois. Plusieurs auteurs ont écrit sur cette histoire judiciaire rocambolesque, à cheval entre le régime français et le régime anglais, c’est ici sous la plume limpide et riche de Louis Fréchette qu’elle nous est livrée.
La « cage de la Corriveau » a été rapatriée et fait partie depuis 2015 de la collection permanente du Musée de la Civilisation de Québec.
Vampire, chanson composée et interprétée par le groupe La Corriveau (avec l’aimable autorisation des artistes).
Tout à fait ! Merci pour le commentaire, au plaisir !
Le cadavre de la Corriveau fut enfermé dans une cage et exhibé pendant près de quarante jours à la vue des passants.
Comme un écho à cette histoire, l’impressionnant film de Lech Majewski « Bruegel, le Moulin et la Croix » est remonté dans ma mémoire. Le film fait revivre le tableau de Bruegel « Le Portement de croix ». On y voit notamment les fameuses roues à supplice. Je crois qu’on a du mal à s’imaginer ce qu’était le Moyen Âge. Le râle des suppliciés sur les roues et les corbeaux qui commençaient à les dévorer encore vivants. Je crois qu’il est impossible de s’imaginer ce qu’était vraiment le Moyen Âge. Merci pour cette lecture.