Avec Maria Chapdelaine, l’écrivain Louis Hémon a fait redécouvrir le Québec aux Français. Il s’agit d’un roman dru et fort, d’une épopée simple et grandiose, aux confins de la forêt québecoise qui sert de cadre à une histoire d’amour que toutes les eaux glacées de la rivière Peribonka ne pourront effacer.
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Livre audio gratuit ajouté le 04/11/2007.
Merci JF pour cette lecture. L’accent québécois aurait effectivement manqué ! C’est un vrai plus. Et, d’ailleurs, en dehors du contexte très précis de ce roman, je trouve sympa d’entendre sur LA d’autres accents que le français “standard”. En plus, comme j’adore cet accent, je me suis régalée. Ce roman m’a beaucoup plu même si j’espérais un dénouement plus romanesque !
La qualité technique de l’enregistrement n’est pas tout à fait au top mais j’ai cru comprendre que c’était votre premier donc j’écouterai avec plaisir quelques-uns de vos autres textes en espérant que vous avez pu améliorer ce point.
J’espère que le courage vous est revenu et que nous aurons bientôt d’autres enregistrements.
Bien amicalement,
Plume
C’est moi qui te remercie.
porte-toi bien et bonne semaine !
jf
Bonsoir ,
Mieux vaut tard que jamais ,grâce à vous quel bel après-midi et sans doute quelle belle soirée .Merci
Merci pour ta suggestion, Ahikar ! C’est sympa de me la faire.
Non, je n’avais jamais entendu parler de ce « roman », qui se veut ne pas en être un 🙂
J’ai seulement commencé à le lire à l’instant. Comme je suis un cordonnier très mal chaussé, ça me prend toujours beaucoup de temps à lire quelque chose, même si je suis le premier à enregistrer quelque chose d’autre héhéhé
Accorde-moi stp quelques semaines pour en prendre connaissance et je t’en donne des nouvelles. Eh oui ! Je suis paresseux à ce point !
On s’en r’parle. À priori, ce n’est pas exclu que j’honore ta demande spéciale !
merci encore et à bientôt,
jf
Bonjour JF,
Comme j’ai vu que tu étais en panne d’inspiration pour le choix d’un livre, j’ai essayé de fouiller un peu. C’est vrai que c’est pas évident avec la barrière des droits. Enfin, j’ai peut-être trouvé la perle rare, le bon roman du terroir où ton talent fait mouche : Jean Rivard, le défricheur d’Antoine Gérin-Lajoie (1824-1882). Je te mets le lien, si tu veux jeter un coup d’œil :
http://cours-quebec.info/PDF/rivarddefricheurgerinlajoie219p.pdf
Une bonne critique du livre : « Ce n’est pas un roman que j’écris, annonçait Antoine Gérin-Lajoie, dans l’avant-propos de Jean Rivard, le défricheur, et si quelqu’un est à la recherche d’aventures merveilleuses […], je lui conseille amicalement de s’adresser ailleurs. » Or, ce roman qui refuse de s’avouer tel est paradoxalement l’un des joyaux, quoique méconnus, de notre littérature.
On a aujourd’hui trop souvent tendance à réduire Jean Rivard, le défricheur et Jean Rivard, économiste à leur statut de « romans de la terre», refusant d’y voir autre chose que des textes édifiants conçus dans le but d’exalter les vertus de la colonisation. Ce faisant, on néglige le caractère profondément littéraire de l’oeuvre de Gérin-Lajoie, ignorant ce qui la rend à la fois unique et nécessaire, même, et peut-être même surtout, plus de cent cinquante ans après sa parution. Ouvrage à la fois classique et par moments étonnamment moderne, digne héritier de Robinson Crusoé aussi bien que de Don Quichotte, Jean Rivard offre une merveilleuse leçon de littérature et mérite d’être redécouvert d’un œil neuf. » (Réédition chez Boréal)
Je me dis tout à coup que tu connais peut-être déjà bien ce livre, mais que tes goûts ne t’avaient pas porté à le lire. En tous cas, j’espère que tu nous liras bientôt un bon roman québécois « parce que moi je rêve, moi je ne le suis pas…(fou) » comme le dit si bien Léolo !!!
Amitiés du Vieux Continent,
Ahikar
Merci, Ahikar, pour ton appréciation généreuse de mon travail.
C’est bien que tu aies pu extraire la simple joie de vivre de ces simples paysans qui menaient pourtant une vie si difficile. J’imagine que contrairement à moi, tu es visiblement de nature optimiste et c’est tout à ton honneur et crédit.
Tu viens juste de me faire réaliser quelque chose de très intéressant au sujet du nom de famille de ma propre mère : il est écrit de deux façons différentes, même au sein de la grande famille de dix enfants dont elle fait partie ! En effet, les dix frères et soeurs ne s’entendaient même pas sur ce point très fondamental ! Si on regarde d’autres familles dans le village natal de maman, on rencontre même une TROISIÈME variante orthographique de ce patronyme, d’origine poitevine, plutôt bien représenté au Québec, que je ne dévoilerai pas ici, afin de protéger l’identité de ma maman. Suite à ton commentaire élaboré au sujet de l’orthographie des patronymes du Québec, je comprends maintenant que c’en est sans doute la raison ! Je n’y avais auparavant jamais seulement pensé, pas plus que je ne l’avais réalisé ! Ma moitié québécoise te remercie de porter cela à mon attention !
Quant aux prénoms féminisés et de nature je dirais « biblique », ou du moins très désuète, tels : Onésime, Télésphore, Gédéon, etc., on ne les voit plus guère au sein de notre population en 2013. Par contre, je t’assure qu’une visite dans un cimetière québécois est plutôt fascinante à cet égard ! Merci d’avoir jeté une lumière nouvelle sur un fait pas encore relevé par personne au sujet de la culture québécoise au temps de Maria Chapdelaine !
porte-toi bien et encore une fois merci pour tous ces commentaires intéressants.
jf
Un voyage au Québec !!!
Un bol de café le matin en vous écoutant, et on se sent tout de suite de bonne humeur. Votre lecture est très positive. Elle respire la joie de vivre. J’ai pris un grand plaisir à l’écouter. On attend souvent avec impatience les dialogues : la petite voix de Maria, celles de Lorenzo Surprenant, d’Esdras, de François Paradis ou encore d’Eutrope Gagnon …
J’ai aussi été étonné d’apprendre comment des hommes pouvaient porter des prénoms féminins.
« Au pays de Québec l’orthographe des noms et leur application sont devenues des choses incertaines. Une population dispersée dans un vaste pays demi-sauvage, illettrée pour la majeure part et n’ayant pour conseillers que ses prêtres, s’est accoutumée à ne considérer des noms que leur son, sans s’embarrasser de ce que peut être leur aspect écrit ou leur genre. Naturellement la prononciation a varié de bouche en bouche et de famille en famille, et lorsqu’une circonstance solennelle force enfin à avoir recours à l’écriture, chacun prétend épeler son nom de baptême à sa manière, sans admettre un seul instant qu’il puisse y avoir pour chacun de ces noms un canon impérieux. Des emprunts faits à d’autres langues ont encore accentué l’incertitude en ce qui concerne l’orthographe ou le sexe. On signe Denise, ou Denije, ou Deneije ; Conrad ou Conrade ; des hommes s’appellent Herménégilde, Aglaé, Edwidge… » (Chapitre IV)
Merci encore pour votre lecture.
Ahikar
Ça m’a fait plaisir, Élise.
Ça me réjouit toujours d’entendre l’appréciation qu’ont les gens de ce plus grand classique de la littérature québécoise, écrit par un auteur français de grand talent.
Merci pour ton appréciation généreuse de mon travail, aussi.
porte-toi bien,
jf
Merci pour ce très beau roman.
Merci au lecteur de très grand talent.
Salut, Joël,
Bien sûr que « les anciens Canadiens » est une oeuvre québécoise, puisque c’est avec le mot « canadien » que l’on désignait jadis le peuple de ma maman, ( qui devient donc également le mien, du coup ), et ce, jusqu’au temps de « la Révolution tranquille » des années 1960. Depuis ce temps-là, nous nous appellons plutôt « Québécois », maintenant.
Ta suggestion est excellente et je t’en remercie. Je la place de ce pas dans ma liste de lectures éventuelles pour le futur.
Merci beaucoup pour ton intérêt !
porte-toi bien,
jf