Suite et fin des aventures maritimes du corsaire, peintre de marine, dessinateur, graveur et écrivain, Louis Garneray.
« Le brave et rusé Breton fait alors diminuer de voiles pour se placer au vent, par son travers, à portée de 18. À peine cette manœuvre est-elle opérée, qu’un insolent et brutal boulet part du bord de l’ennemi pour assurer ses couleurs anglaises. À cette sommation d’avoir à montrer notre nationalité, un silence profond s’établit sur la Confiance.
– Imbécile ! s’écrie Surcouf en haussant les épaules d’un air de pitié et de mépris. Apostrophant alors l’ennemi comme s’il eût été un adversaire en chair et en os, notre capitaine se met à débiter, avec un entrain et une verve qui faisaient bouillir d’enthousiasme le sang de l’équipage dans ses veines, un discours, en argot maritime, qui est resté comme le chef d’œuvre du genre. »
Merci pour la suggestion !
Si comme moi vous avez apprécié cette magnifique lecture (merci encore M. Luttringer), je vous conseille d’écouter cette émission :
https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/une-histoire-de-la-piraterie-44-le-sabre-le-pinceau-et-la-plume-la-prise-du-kent-par-louis-garneray
J’ai pris un grand plaisir à lire et, désormais, partager cette oeuvre.
Probablement, Frederik, avez-vous été, sur votre esquif au bois de Boulogne, moins ébouriffé que Louis Garneray sur les océans !
Extraordinaire texte.
Et ne croyez pas à une moquerie, …mais un des chapitres a bien été écouté, alors que nous faisions…de la barque au bois de Boulogne, avec une belle anglaise. Comme quoi la guerre maritime a ses accalmies !
Mille remerciements
Je vous en prie, christian !
Bonjour,
Merci beaucoup d’avoir enregistré cette deuxième partie.