Cette douloureuse et magnifique nouvelle de Marie de L’Épinay (1802-1864) a été publié dans la Revue étrangère en 1851.
« En accordant au fils du garde la haute fortune de devenir sa marraine, la reine n’avait pas voulu ne lui donner que son nom. Dès que l’enfant fut en âge de s’instruire, Sa Majesté annonça qu’elle se chargeait de pourvoir à tous les frais de son éducation, laquelle devait commencer chez le curé, dont l’art d’expliquer les rêves lui avait valu tant d’honneurs. Antoine ne s’était pas montré hostile aux volontés de son auguste protectrice : apprendre paraissait chez lui une passion instinctive ; aussi, à peine avait-il ses six ans accomplis, que déjà l’écorce des plus beaux arbres des environs portaient, gravés par l’enfant, les noms bénis de Marie-Antoinette. »
Oui, oui, harvey, j’ai çà en magasin ! A bientôt.
Encore une pépite, magnifiquement bien lue, merci beaucoup M. Luttringer. Si vous en avez d’autres de Marie de l’Epinay, je ne demande qu’à découvrir davantage.
Tous mes remerciements.