« Sa mère lui avait remis une vieille aune et lui avait appris l’art de faire, grâce à cet instrument sans doute enchanté, douze aunes avec dix. Son père l’avait initiée à la science de lire dans les lignes de la main, science qui, chez les Juifs, n’est ordinairement pratiquée que par les hommes », et voilà Slobé, « fort jolie fille, le cœur sur la main et la langue bien pendue », partie pour placer ses objets de commerce…
Cette nouvelle La Petite Colporteuse : récit du ghetto hollandais est, comme La Pantoufle de Sapho, une évocation souriante de la domination féminine, même dans le domaine matériel !
Fin de l’histoire : « Il y a des gens qui prétendent qu’elle gouverne toute la maison. Si cela est, on peut dire qu’elle la gouverne bien, car chez elle tout est d’une propreté vraiment hollandaise. »
Jozef Israëls, Le mariage juif (1803).
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