La Hyène de la Poussta est une des femmes Batteuses d’hommes plus cruelle encore que la baronne Amélie de Duel à l’Américaine ou que La Dompteuse.
Chez Sacher Masoch, les femmes bourrelles ont presque toujours été des victimes, et obéissent à une logique de vengeance. C’est le cas d’Anna, une pauvre ouvrière délaissée par son riche amant et qui devient criminelle et assoiffée de sang :
« Dominant tout le monde à l’instar d’une reine, Sarolta, la belle écuyère, jadis Anna Klauer, résidait dès lors dans l’antique château de Parkany, comme maîtresse du prince.
Elle y menait un train de maison d’un luxe fabuleux et s’amusait à maltraiter avec la dernière cruauté l’homme qui l’adorait, de même que tout son entourage. »
« Désormais, elle était résolue à toutes les extrémités ; tout ce qui s’appelle amour, pitié, ménagement était désormais arraché de son cœur. Dès maintenant, son seul mot d’ordre sera l’exercice de sa vengeance sur le genre humain, la pratique de la jouissance et de la cruauté. »
Ce texte érotique et « masochiste » est réservé aux adultes.
extraite d’une édition de 1909 de Léopold von Sacher-Masoch, Les Batteuses d’hommes.
Une histoire captivante! J’étais fascinée par cette femme et horrifiée par ces tortures qu’elle fait infliger, je pense que beaucoup de femmes se retrouvent dans celle ci par moment. Fan inconditionnelle du donneur de voix René Depasse 🙂
J’adore vos histoire. Merci infiniment