Léonid Andreïev (1871-1919), célèbre en Russie jusqu’en 1909, a connu ensuite le déclin et l’oubli. Son indéfinissable mélancolie, due à la hantise de la mort, a été soulignée par Baudelaire et ses nouvelles ont inspiré le cinéaste Ingmar Bergman…
C’était… se passe dans une chambre d’hôpital occupée par un marchand, un étudiant et un vieux diacre.
« Toute ma vie, il l’a racontée. Comme quoi j’ai été chantre, et n’ai pas mangé à ma faim. De ma femme aussi, il en a parlé ! Tout cela était si affreux ! si affreux ! On aurait dit que j’étais mort, et qu’on parlait sur mon cercueil ! C’était, qu’on disait, c’était un diacre. […] »
Traduction : Théodore de Wyzewa (1862-1917).
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Livre audio gratuit ajouté le 13/01/2009.
Cher René,
eu égard à la chronologie, je doute que Baudelaire ait pu apprécier cet écrivain. Cela dit, cette écoute est sublime pour la rencontre d’un texte précieux avec une voix si complète: on voit tout, on ressent tout! C’est du “petit” théâtre!
Ah! M. Depasse, quel talent de lecteur! La diction est impeccable…et que de nuances toujours exactes. Bravo, et meci de nous faire découvrir ces beaux textes.