Hôpital Saint-Antoine, une salle de malades vers 1925.

C’était…

Ici, Léonid Andreïev nous fait pénétrer dans la chambre d’une clinique ! Et nous n’en sortirons pas car tout se passe ici ! Ou plutôt, rien ne se passe !

« Le riche marchand Laurent Petrovitch Kochevirov, étant célibataire et n’ayant point de famille, était venu à Moscou pour se soigner d’une maladie ; et comme sa maladie était d’un caractère particulièrement intéressant, les médecins l’avaient admis dans la clinique de l’université. »

Petrovitch partage la chambre avec deux autres hommes, un jeune étudiant taiseux et un vieux diacre, bavard et joyeux. Passent médecins et infirmiers que l’auteur s’amuse à égratigner .

Traduction : T. de Wyzewa .

Consulter la version texte de ce livre audio.
Illustration :

Hôpital Saint-Antoine, une salle de malades vers 1925 (Archives de la Faculté libre de médecine)

Références musicales :

Romance S 169 de Liszt, interprété par Constantin Stéphane (licence CC BY-NC 3.0)

 

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 26/02/2025.

4 Commentaires

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  1. Mais moi non plus je ne connaissais pas cet auteur, cher Alain! Je l’ai découvert en fouinant… Et je reconnais que c’est une heureuse découverte. J’espère que votre “amère expérience” appartient au passé. En tout cas je constate avec grand plaisir que vous êtes redevenu très actif sur le site! Si je n’écoute pas tout ce que vous lisez, je vote! Et merci pour le compliment, bien qu’il soit très excessif…

  2. Merci, chère Pomme. A ma grande honte, j’avoue que je ne connaissais pas cet auteur. Après l’écoute de votre lecture, parfaite comme à l’accoutumée, je vais me plonger dans les autres récits de cet écrivain, figurant, sur le site, dans vos enregistrements précédents.

    Ce sont deux sentiments glaçants, qui vous tombent dessus comme un couperet, que celui, d’une part, de sentir qu’on ne s’appartient plus, et, d’autre part, qu’on nie votre existence présente en vous collant une étiquette vous réduisant à ce qu’on croit connaître de votre passé. J’ai eu le déplaisir d’en faire l’amère expérience.

  3. Oh! Kostia, il semble que vous connaissez les chambres communes à l’hôpital. Je pense que cette promiscuité doit être réellement délicate à vivre. Mais dans cette nouvelle, les malades semblent aux yeux du personnel médical plus des cobayes que des patients…

  4. Merci Pomme,pour la lecture,de cette nouvelle de Andreiev..Senriments et émotions,des personnages qui sont familiers à ceux qui ont connus,l’hôpital aux chambres communes

Lu par PommeVoir plus

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