Léonce Moreau (situé à gauche sur la photo) avait été appelé sous les drapeaux en 1916 à l’âge de 19 ans.
Il existe beaucoup de récits sur cette période, l’histoire de mon grand-père pourrait y ressembler si ce n’est qu’il s’agit d’un témoignage direct.
Au fil de ses écrits, il s’efforce de restituer la réalité sans feinte de patriotisme.
On peut s’étonner de trouver autant de bonheur contemplatif à travers certaines descriptions de paysages, c’était sans doute sa façon à lui d’échapper aux réalités de la guerre.
Comme tout ceux qui avaient participé à ce conflit, l’histoire qu’il avait vécue l’avait marqué pour le reste de sa vie. Il s’accommodait d’une vie simple dans son village natal dans le sud des Deux-Sèvres. Il partageait sa vie entre son jardin, l’écriture et la peinture.
À son décès en 1991, il a laissé 4 carnets de guerre. Ce troisième extrait concerne sa période de convalescence à “L’Elysée Rouennais”.
Avec l’aimable participation de Raymond et de Marie France Gibouin (petits enfants de Léonce Moreau) et de Claude Signoret.
Photographe inconnu: “Léonce Moreau et ses amis pendant ses classes” (1915), photo de famille.
Bruitages extraits de Sound-fishing.net
Grégoire Lourme – Letters home
Suite nécessaire et intéressante des deux premiers épisodes. Toujours aussi prenant, aussi bien lu, de cette voix intense et envoûtante, nimbée de cette musique exceptionnelle. Nous voulons la suite. Léonce est-il reparti au front ? Témoignage d’autant plus poignant que cette époque que nous croyions révolue est tristement d’actualité. Dans un siècle, des enfants d’Ukraine exhumeront peut-être les cahiers de leurs grands-pères racontant leur grande guerre…
Merci Franck pour l’intérêt que vous portez à l’histoire de Léonce Moreau. Je vous invite à lire la suite sur édition 999 car je n’envisage pas pour l’instant de lire la suite. Malheureusement, comme vous le soulignez l’histoire se répète encore et toujours comme si l’orgueil était plus fort que la raison.