Léonce Moreau (situé à gauche sur la photo) avait été appelé sous les drapeaux en 1916 à l’âge de 19 ans.
Il existe beaucoup de récits sur cette période, l’histoire de mon grand-père pourrait y ressembler si ce n’est qu’il s’agit d’un témoignage direct.
Au fil de ses écrits, il s’efforce de restituer la réalité sans feinte de patriotisme.
On peut s’étonner de trouver autant de bonheur contemplatif à travers certaines descriptions de paysages, c’était sans doute sa façon à lui d’échapper aux réalités de la guerre.
Comme tout ceux qui avaient participé à ce conflit, l’histoire qu’il avait vécue l’avait marqué pour le reste de sa vie. Il s’accommodait d’une vie simple dans son village natal dans le sud des Deux-Sèvres. Il partageait sa vie entre son jardin, l’écriture et la peinture.
À son décès en 1991, il a laissé 4 carnets de guerre. Ce premier extrait concerne sa période de ligne au Chemin des Dames.
Plumes de guerre est disponible sur le site Edition999.
Grégoire Lourme, Letters Home (licence Jamendo).
Bruitages extraits de Sound-fishing.net.
Bonjour Laurine, je vous remercie pour votre commentaire qui me laisse croire au futur, d’autant plus que 3 générations au moins vous séparent du narrateur. Effectivement, mon grand-père a dû affronter un tsunamie au printemps de sa vie mais il a eu la chance d’en réchapper et de pouvoir le raconter contrairement à la plupart de ses camarades.
Le film dont vous parlez relate certainement de l’histoire bouleversante d’Anne Frank durant la Seconde Guerre mondiale. Je comprends que son récit vous ai touché car vous partagez la même sensibilité.g