Le prince Nekhludov, appelé à se prononcer comme membre d’un jury d’Assises sur l’innocence ou la culpabilité d’une prostituée, accusée de meurtre par empoisonnement, reconnaît en elle la jeune pupille de ses tantes, qu’il avait séduite des années auparavant. Après avoir assisté à son injuste condamnation au bagne et jugeant que le vrai coupable, c’est lui, il décide de se racheter en l’épousant. Mais Katucha, devenue la Maslova, refuse tout net cette proposition, et le prince, dévoré de remords, choisit néanmoins de céder ses terres aux paysans qui les travaillent et de la suivre dans son exil en Sibérie.
Résurrection, paru en 1899, fut le dernier roman écrit par Léon Tolstoï. Il y dénonce avec vigueur l’injustice des lois humaines, ainsi que l’hypocrisie et la cruauté de toutes les institutions qui régissent la vie en Russie. Sont particulièrement visés les systèmes judiciaire et pénitentiaire et l’Église Orthodoxe elle-même n’est pas épargnée. La manière dont sont traités les prisonniers lors de leur transfert en Sibérie fait aussi l’objet d’une attaque en règle, et de nombreux passages du roman furent censurés lors de sa première publication.
Kauffmann, illustration pour Résurrection.
Bonjour Sylvie. Je ne suis pas capable de préciser l’origine de l’illlustration. Ceratins critiques jugent cette oeuvre inférieure aux autres romans de Tolstoï.
Amicalement
André
Bonjour !
Un grand merci de nous faire découvrir le dernier roman de Tolstoï. Une perle !
Pourrions-nous connaître l’origine de l’illustration ? (sans doute une couverture… ?)
Merci !
Sylvie
Bonjour Sylvie, bonjour André. L’illustrateur de cette couverture s’appelle Kauffmann (cette indication a été rajoutée au billet). Excellente journée à vous !
Bonjour André,
pénétrer, par l’intermédiaire de ces 18 heures d’écoute, dans ce monument qu’est ce grand livre, quelle découverte !
Il suffit de se laisser porter… par le style, l’énergie, la force !
merci de nous le permettre…
Quelle œuvre tragique, touchante, bouleversante !
(This story will not leave my memory for a long time)
Chaleureux merci pour votre généreuse lecture.
Bien chère Claryssandre, vos longs commentaires sont toujours pour moi une grande joie et me réchauffent le coeur. Je vous en remercie et vous assure de ma profonde amitié.
Cher monsieur Rannou, commenter cette œuvre grandiose et si ambitieuse est bien au dessus de mes maigres compétences mais je tiens à vivement vous remercier pour cette excellente lecture. Je suis toujours aussi admirative de votre talent, le ton si juste, le rythme parfait, la diction si claire…Je respecte profondément votre décision de ne plus lire mais je ne peux m’empêcher de penser : quel dommage ! Heureusement il me reste quelques unes de vos longues lectures à écouter. Je vous souhaite le meilleur et avant tout la santé et la sérénité. Prenez grand soin de vous. Bonne journée.
Bonjour Sylvie et merci pour cette analyse très pertinente de “Résurrection”, avec laquelle je suis tout à fait d’accord.Content de vous avoir fait passé de bons moments.
Très amicalement.
André Rannou
Bonjour monsieur Rannou,
Merci pour cette lecture de Tolstoï que j’ai beaucoup appréciée. En tant que roman, l’œuvre ne vaut pas les autres grands romans comme Anna Karenine parce que l’auteur cherche à exprimer ses idées plutôt qu’à faire vivre ses personnages (aïe la fin ! on voudrait savoir ce que va devenir la pauvre héroïne et on plonge dans l’évangile!).
Mais en tant qu’enquête sociale, reportage sur les bas-fonds, dénonciation de l’injustice et de la corruption et cri de révolte le livre est tout à fait passionnant. C’est drôle, j’avais l’impression de lire du Dostoïevski.
Je vous remercie de vous être attelé à la tâche d’effectuer des dizaines d’heures de lecture.
J’aime écouter de longues œuvres qui me gardent dans leur atmosphère pendant de nombreuses nuits.
Mes meilleurs vœux amicaux
Merci à vous, Julien. Bonne lecture de George Eliot!
Merci pour vos nombreuses lectures André.
Malheureusement je suis passé à côté du livre 3. J’ai eu la sensation que l’intrigue était mise de côté puis carrément abandonnée au profit de la vision politique de l’auteur.
Je vais maintenant vous retrouver aux commandes d’un Georges Eliot