Extrait du recueil Le Livre des Bêtes.
Très beau conte dans lequel un vieux cheval moqué, méprisé de ses congénères raconte son histoire.
« Peut-être, dans ses moments de tranquillité, le hongre pie comprenait-il cette façon d’envisager le monde et l’approuvait-il même, et qu’il devait maintenant en payer le prix. Mais il n’était, en somme, qu’un cheval, et il ne pouvait pas toujours se défendre d’un sentiment de tristesse et d’indignation, en se voyant tourmenté par ces jeunes cavales pour une disgrâce qui les accablerait elles-mêmes à leur déclin. Une autre cause de leur cruauté résidait dans leurs sentiments aristocratiques. Chacun de ces chevaux descendait en ligne directe, ou par son père ou par sa mère, du célèbre Smiétanka. Le cheval pie, lui, était d’une origine inconnue ; on l’avait, trois ans auparavant, acheté à une foire pour quatre-vingts roubles-assignat. »
« … soit que sellé, mais sans cavalier, le hongre offrit un spectacle fantastique et troublant, — toujours est-il que, cette nuit-là, il se passa dans la cour des choses extraordinaires. »
Que les chevaux et tous les animaux soient aimés et respectés… et tout être « différent ».
Aussi, maintenant, écoutons le…
Rodolfo Quiros, Cheval (pexels.com)
Chère Lyre, je vous remercie infiniment, quel gentil message, 😀, je suis extrêmement touchée. Ce conte est superbe, d’une sensibilité si juste, pour le respect dû à tout être vivant, animal, humain, que chacun puisse y penser, c’est le message de cette histoire. Si je la sers à votre convenance, chère Lyre, je suis comblée et vous remercie très sincèrement. A bientôt, belle fin de journée à vous et toutes mes amitiés chaleureuses 😊, Christiane.
Cette histoire est vraiment émouvante et vous l interprétez merveilleusement bien. C’est si généreux de nous tranmettre votre passion de la littérature. Au plaisir de vous écouter !