Lorsqu’on prononce son nom, on pense avant tout à son œuvre politique mais c’est oublier que Léon Blum fut aussi un esthète, un chroniqueur littéraire dont la plume élégante s’attarda sur les créations artistiques de son époque. Collaborateur de La Revue blanche, sous la direction d’Alexandre Natanson et de Lucien Mulhfeld, voici sa critique du roman Les Nourritures terrestres d’un certain André Gide, parue en juillet 1897.
« Il y a toujours eu en M. Gide, un grand écrivain. Pourtant chacun de ses livres vient révéler à son tour une perfection plus secrète et plus sûre de la forme. Je n’imaginais rien qui fût mieux écrit que Paludes, et je ne puis ne pas préférer les Nourritures. »
Robert Schumann, Concerto pour violoncelle et orchestre, Op.129 (European Archive, domaine public).
Ajoutez un commentaire !
C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.