Les trente Histoires désobligeantes ont paru en 1894. Léon Bloy, sensible à la misère humaine et révolté par l’attitude de la bourgeoisie (cf. Propos digestifs) n’abandonne jamais l’humour. Mais son comique provocateur et cruel laisse parfois la place à des pages touchantes. On ne peut s’empêcher de penser à Voltaire et à Baudelaire.
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Illustration :
Léon Bloy en 1887.
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Livre audio gratuit ajouté le 11/01/2009.
Robert,grâce à vous,j’ai supprimé l’âne du 7.50.Merci pour votre collaboration RD
Bloy, auteur très doué et très acide, trop peu connu.
A signaler dans «Deux Fantômes» à 7:50 : «Nan, nan, nan, nan, nan, nan ! une seule fois ! mais une !» On est surpris que l’auteur passe ainsi du coq à l’âne…
En tout cas, merci, Mister Depasse avec qui l’ennui trépasse.
M. Depasse, un homme qui a du goût et du talent.
(Sans compter une machine à laver !)
Merci, je télécharge !
léon bloy est pour moi le plus grand écrivain français.Il est quand meme celui qui a reconnu en France avec hyppolite Taine la valeur de thomas Carlyle.
Le début de chaque histoire est assez tonitruante particulierement celle du “soupcon”:
“le nombre des imbeciles a beau etre infini”
…
Bonsoir,
Oliver Twist m’a accompagné lors d’un voyage solitaire en Indonésie… merci.
J’adorerais écouter ici les romans de Léon Bloy,
je ne connais que La femme pauvre que j’ai lu et que j’aime beaucoup.
merci,
Karen
Bonsoir Brigitte .Merci pour l’intérêt que vous
manifestez pour les textes lus sur notre site
Pour répondre à votre question sur Bloy et
Baudelaire je vous conseille la lecture de poèmes
du Spleen de Paris où le mordant de l’un évoque
souvent le sarcastique de l’autre!
ces histoires desobligeantes sont tout simplement ju-bi-la-toi-res.
c’est vraiment un bonhneur.
du grand art que cet humour mordant, grincant,decapant et mettant a nu ce que l’hypocrisie bien-pensante s’evertue a cacher.
je ne vois pas le rapprochement avec Beaudelaire – peut etre pourriez-vous me donner une reference.
Réponse à Bertrand :
Il est bien évident que le fervent catholique L. Bloy ne peut être comparé à Voltaire ! Il s’agit uniquement de la forme, du style de polémiste ironique (bien que l’anticléricalisme de Voltaire n’ait pas dû déplaire à Bloy). Quand je lis les “Propos digestifs”, je retrouve la plume de l’auteur de “Candide”…
je ne suis pas sûr que Léon Bloy aurait apprécié d’être comparé à Voltaire, alors que c’était l’auteur qu’il détestait le plus au monde