Léo Taxil (1854-1916) (voir le billet sur La Vie de Jésus) se réclamait dans ses écrits de Voltaire ; il tourne en dérision l’enseignement du dogme et de la morale catholiques, de ceux qu’il appelle les « calotins », et accuse le clergé de tous les vices et de toutes les turpitudes à connotations sexuelles. Il participe également à des banquets républicains et organise de nombreuses conférences qui lui attirent un public enthousiaste.
L’Album anticlérical paru en 1880 est composé de sept récits irrévérencieux, certes, à l’égard d’un clergé qui n’était pas sans taches, mais qui n’attaquent pas la religion de front. Sept ans plus tard l’auteur sera reçu par Léon XIII et d’anti-chrétien il deviendra antimaçonnique.
Certains passages font songer à Boccace antimonastique, avec un humour plus moderne.
il ne manque plus que la lecture du talmud pour boucler la boucle de l’anti-christianisme!!
Mwahahahahaaaaaaa