« C’est dans le train de Paris au Havre que nous fîmes connaissance et que nous liâmes conversation. Entretien délicieux dont je garderai un souvenir durable, dont j’ai toutes les raisons pour garder un souvenir durable ; son accent étranger donnait à sa voix un charme infini et en quelque sorte musical : grand seigneur dans toute l’acception du mot, homme de sport comme j’ai rarement eu l’occasion d’en fréquenter, il avait sur les choses qui me tiennent le plus à cœur des idées précises, justes et raisonnables. »
Non, le prince Metcherski, dont parle cet article de sept minutes, n’est pas Arsène Lupin, mais en quelque sorte une esquisse de ce héros-escroc futur, deux ans avant qu’il ne voie le jour en 1905 et vive trente-quatre ans dans des nouvelles, des romans et des pièces de théâtre de Maurice Leblanc.
Ce qu’il y a d’extraordinaire dans cette nouvelle c’est de voir la naissance d’un héros. Et la nouvelle est très plaisante. Merci René