« Cette méditation fut écrite peu de mois après qu’on eut appris en France la mort de Bonaparte à Sainte-Hélène. »
Chateaubriand dans ses Mémoires d’outre-tombe et Madame de Staël dans ses Considérations sur la Révolution française, évoquent longuement avec tout leur talent et leurs convictions personnelles, les événements historiques et politiques sous Napoléon Ier.
Ici, Lamartine, de son si beau style poétique, évoque ce personnage historique, comme Victor Hugo l’avait pu faire dans son propre style, dans son ode Buonaparte.
« Sur un écueil battu par la vague plaintive,
Le nautonier,de loin,voit blanchir sur la rive
Un tombeau, près du bord par les flots déposé ;
[…]
Et vous, peuples,sachez le vain prix du génie
Qui ne fonde pas des vertus. »
Dans l’édition de 1849, le poème s’achève un peu différemment :
« Et vous, fléaux de Dieu ! qui sait si le génie
N’est pas une de vos vertus? »
Ludwig van Beethoven, Grande Fugue, Op. 133 (European Archive, domaine public).
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