Cette nouvelle/conte est extraite des Contes littéraires du bibliophile Jacob à ses petits-enfants parus en 1897.
« – Je les ai vus, Mademoiselle, aussi vrai que je m’appelle Jean- Pierre pour vous servir.
– Vrai ! Vous les avez vus, Jean-Pierre ? dit Germain, qui se réjouissait tout bas de n’avoir pas à rester au château.
– Et moi, de même, je les ai vus, monsieur Germain ! reprit à son tour Marie-Jeanne, en baissant la voix.
– Moi, je voudrais bien les voir ! s’écria mademoiselle de La Garde, qui narguait par sa moue railleuse la crédulité de deux paysans et qui augmentait leurs craintes en ne les partageant pas. Et toi, Thérèse, ne les voudrais-tu pas voir ?
– Assurément, répondit-elle sans s’émouvoir plus qu’à l’ordinaire ; mais nous ne les verrons pas.
– Pourquoi cela, puisqu’ils se laissent voir, ces honnêtes revenants ?
– Parce que de leur naturel les revenants fuient qui les cherche et cherchent qui les fuit. »
Histoire distrayante et amusante, merci de nous l´avoir contée!
Je ne suis pas hispanophone, Jezabel, mais je crois avoir compris !
Voix extraordinaire… Muchas gracias!!!