« Lorsque je revis Agnès, elle sortait de l’eau et regagnait son essuie de plage, nimbée de gouttelettes d’eau scintillantes dans le soleil. Je l’avais croisée la veille à la discothèque de la station et nous avions partagé quelques pas syncopés sur la piste au milieu des flashs stroboscopiques. Puis tout en sirotant un Monaco, nous avions refait le monde sur le coin du comptoir. Avant de nous quitter à l’aube, nous nous étions promis de nous retrouver dès l’après-midi sur la plage.
[…]
Je retournai m’asseoir sur mon drap de plage, Agnès n’était plus sur le sien. Elle devait être à l’eau ou jouer au ballon ou encore déguster une glace. Je m’en voulu d’être parti, j’aurais bien aimé lui offrir cette glace, cela m’aurait permis de reprendre notre conversation du soir. Puis tactiquement, elle m’aurait été un peu redevable, ne serait-ce que d’une glace et hypocritement j’en espérais un peu plus et même beaucoup plus. »
Georges Lemmen, Plage à Heist (Belgique), 1891, Musée d’Orsay (Paris)
Cher Colin,
J’ai bien peur que votre conclusion soit vraie:-)
Ceci dit , je vous souhaite une bonne année.
Kowka
Cher Coln
Puis-je vous demander quelle est votre fausse conclusion?
Puisque vous avez aimé le Banc de Nice, réjouissez-vous, il a un cousin, le banc de Montpellier, plus sentimental mais tout aussi sympathique et la nouvelle qui parle de son aventure sera publiée dans les premiers jours de janvier.
Cordialement
Cocotte
Bonjour,
Après les bancs de Nice si drôle j’espère que ma conclusion est fausse !