L’Enfer des enfants constitue la première partie de Le Bolchévisme à l’œuvre : la ruine morale et économique dans le pays des Soviets, essai paru dans la Revue des deux mondes en 1928-1930.
« Des « maisons d’enfants » modèles sont exhibées à quelques voyageurs étrangers triés sur le volet et les autorités soviétiques affirment que les « enfants d’État », arrachés aux bras égoïstes des parents, reçoivent une saine éducation par le travail. Ainsi se formerait une jeunesse communiste s’avançant d’un pas assuré pour remplacer les coryphées de l’époque héroïque du communisme militant et pour conquérir le monde.
Mais à ces vantardises, la vie répond à sa manière et nous montre une tout autre réalité, que malheureusement ne voient pas les naïfs explorateurs étrangers du paradis soviétique. Elle nous montre des centaines de milliers d’enfants s’abritant dans des taudis, dans des chaudières, dans des terrains vagues, dans des wagons détruits, se moquant des décrets soviétiques et échappant à ses agents de surveillance, mourant comme des mouches les jours de froid et déjà remplacés par une nuée d’autres petits êtres misérables, loqueteux, corrompus dès l’enfance la plus tendre par les vices et les maladies, formant dans le pays un véritable foyer de contagion et constituant un danger effroyable pour l’avenir de la Russie. »
Belle interprétation 👌
Merci à vous, dani (également pour votre mot sur la comédie “Cartes sur table”) !
Une interprétation impeccable, merci bien !!
Oh non, Armela, le mot de méprisant ne se prête en aucune façon aux commentaires du Barbon et moi-même : ici, j’ai employé cet adjectif dans le sens (généralement admis) de “cru” ou “sans façon”. Ainsi une personne “cynique” n’en dit pas moins des choses exactes, justes. Voilà !
Je suis en apprentissage du français. Je ne comprends pas bien ce que c’est que quelqu’un de cynique. Pourriez-vous me dire? Un cynique -j’ai lu- est quelqu’un de méprisant… Méprisant et juste ne sont pas contradictoires?
Oui, cynique mais juste. 🙂
Oui, oui, vous avez bien entendu, Le (cynique) Barbon !
« Dans des taudis, dans des chaudières »…
Dans des chaumières ?
En tout cas, ils n’auront pas froid.
Merci, les cocos.