« Au commencement de la vie, on est entraîné par une pente irrésistible, mais douce encore, entre des rives vertes et ombragées ; l’air est parfumé par les fleurs semées dans l’herbe, et les oiseaux chantent aux bords, dans les oseraies. Ceux qui nous ont précédés, et que nous avons perdus de vue, n’ont plus sur les rives qu’une herbe jaune et brûlée, et marchent sur une eau fétide et presque stagnante, sans qu’aucun effort leur permette de retourner en arrière. Doivent-ils pour cela nous crier d’une voix lugubre : « Ne vous livrez pas à ce plaisir qui charme vos sens, c’est une illusion, c’est une fantasmagorie ; tout à l’heure vous voudrez respirer le parfum d’une fleur, ou entendre jusqu’au bout le chant commencé d’un oiseau ; la fleur et l’oiseau disparaîtront. »
Sages paroles illustrées par l’aventure de Théodore…
remarquable! gracias