Cette nouvelle d’amour, à l’irrésistible chute, d’Alphonse Karr (1808-1890) est extraite de ses Contes et Nouvelles parus en 1862.
« – Voici, monsieur, de quoi il s’agit ; ma mère ne peut se faire à l’idée d’un dîner où l’on se trouverait treize à table ; monsieur votre oncle devait compléter le nombre de quatorze, avec ces autres jeunes gens que vous voyez.
Et d’un coup d’œil malicieux, elle me fit remarquer que pas un des convives n’avait moins de cinquante ans.
– Il n’est pas venu, et nous nous sommes trouvés réduits à treize ; c’est pour cela, pour cela seul, qu’on a été vous chercher ; vous n’êtes pas ici comme jeune homme, on n’en reçoit pas dans la maison ; comme homme aimable, on a pas encore pu en juger, mais bien comme quatorzième. Voici maintenant que M. Rignoux ne vient pas ; de quatorzième que vous étiez, et comme tel digne de tous les égards, vous êtes retombé à l’état de treizième, et, en conséquence, à l’état de mauvais présage, d’araignée rencontrée le matin, ou de corneille vus à gauche. Il a d ‘abord été question de vous renvoyer par un moyen adroit, mais on n’a pas trouvé de moyen adroit. »
Je suis heureux de faire (un peu) votre connaissance, Josepha !
Je suis d’accord avec Galle, la voix est importante, et je choisis souvent mes livres audio en fonction du donneur de voix. Celle de Daniel Luttringer est une de mes préférées.
Honoré, Galle !
Belle voix requise, intimiste et persuasive.