« Kant prend ici position sur la question du droit de l’auteur contre la multiplication des éditions sans autorisation. Pour ce faire, il distingue clairement l’exemplaire, c’est-à-dire le support qui peut devenir la propriété privée de n’importe qui, des idées, c’est-à-dire du discours qui y est imprimé et qui constitue l’expression d’une pensée originale qui ne saurait être vendue ou aliénée. Cette dernière confère à celui qui l’a écrit un droit imprescriptible sur toutes les éditions qui pourraient en être publiées.
La propriété individuelle du créateur, est à dissocier du support matériel. C’est ainsi que le code français très peu modifié depuis les Lumières et la Révolution, avantage l’auteur plutôt que le public comme c’est le cas dans le système anglo-saxon. »
Bonjour Pomme,
Il est vrai qu’il est bien austère. Il m’avait paru atypique et intéressant bien que pointu.
Merci beaucoup pour votre message qui me touche. Car vous savez bien combien j’admire votre travail. Je réécoute Le Bonheur des Dames depuis quelques jours pour la 3e fois donc après l’avoir en plus lu deux fois il y a bien longtemps. 🙂
Blanche
Félicitations, Blanche, pour cette lecture vivante et intelligente d’un texte pourtant austère.
Pomme.