Essai sur l’Histoire de Concarneau

Origines, Histoire de cet ilot fortifié, peuplement, « Ville close » et les faubourgs…

Législation avec les Rois, Ducs de Bretagne (et Duchesse…) et les évêques, le Prieuré de Landevennec…

Seigneuries ducales.

Métiers, charges, coutumes comme le « Grenouillage »…

Justices seigneuriales.

Privilèges comme le « papegaut ».

Histoire militaire de Concarneau, évènements, les gouverneurs de Concarneau, et Vauban …, Abraham Duquesne, Jérôme Bonaparte…

Industrie

Et un mot sur l’archipel des Glenan… clôt ce magnifique essai.

Cet ouvrage est remarquable sur le plan historique, Histoire de Bretagne et de France se mêlent à l’Histoire de Concarneau, c’est une véritable mine d’informations riches et très variées, écrit d’une plume fluide et vivante…

Nous voici à Conc, ou Conq, ou encore Concq, puis Concqkerneau, port, coquille, pointe, coin de Cornouaille … et entrons dans la ville et voyons déjà les fortifications…

Extraits :

« A cette fortification primitive a succédé, au XIIIe ou XIVe siècle, une ceinture murale en pierre ; qui, en 1373, allait résister à un assaut de du Guesclin. Nous ne tenterons pas de donner la date exacte de la construction. Tout ce que nous pouvons dire, c’est que cette construction devait sembler nécessaire, et qu’elle était plus aisée qu’en beaucoup d’autres lieux : en effet, il n’y avait à creuser ni fossé, ni fondations, le mur étant assis sur le rocher. »

Les tours de Concarneau semblaient, à ce qu’il paraît, un modèle. En 1494, la communauté de Quimper bâtissait une tour, et elle recommandait à son miseur de faire « une charpente et une couverture semblables à celles des tours de Conc. »

« Les commissaires signalent l’église avec son cimetière, l’hôpital et sa chapelle, dite de la Trinité, le four à ban, le puits public, le moulin (à vent) banal, la cohue (halle) et le petit château. — Tous ces édifices sont rassemblés dans la partie la plus large de l’îlot. Au-delà, vers l’Ouest, sont signalées la chapelle dite Notre-Dame du Portail, qui touche la porte, et à côté la prison. Enfin, l’acte mentionne en deux endroits « échelles ou degrés (escalier) pour monter sur la muraille. » En dehors de l’espace occupé par les édifices mentionnés ci-dessus, tout le terrain que les murs et le chemin de ronde laissent libre est occupé par des maisons, cours et jardins. »