Ma cousine Jane a été publié par la Revue des deux mondes en août 1879 avec cet apostille :
« Cette nouvelle est tirée du joli recueil intitulé Forget-me-nots publié récemment après la mort de son auteur, miss Kavanagh, un romancier anglais de beaucoup de talent et très sympathique à la France, qui garde son tombeau. Nous pensons, en publiant ces quelques pages, inspirer au lecteur le désir de connaître le reste d’une œuvre remarquable par le plus délicat parfum de grâce et de pureté. »
Le début : « Quand ma cousine vint, un beau matin, me dire du petit air gauche qui lui était particulier : – Cousin William, M. Forbes a demandé ma main, et j’ai dit oui, – je pensai qu’il fallait que je fusse un bien vieux cousin, un cousin ne comptant plus du tout aux yeux d’une jeune fille, pour qu’on me jugeât digne de recevoir le premier une pareille confidence.
Cette nouvelle me fit plaisir et chagrin tout à la fois : plaisir par la raison qu’il s’agissait d’un excellent parti ; chagrin parce que je songeai que M. Forbes allait emmener notre Jane.
Ce que c’est que l’égoïsme ! »
J’adore faire l’archéologue et le résurrectionniste, jibou !
Quelle jolie nouvelle bien ecrite, bien irlandaise et bien sûr si bien lue! Je vais piocher un peu cette JK!!Elle a dû ecrire d’autres choses! L’Irlande eßt quand meme un sacré reservoir de belle littérature. Merci pour cette
nouvelle decouverte. De toutes façons ça n’arrête pas avec vous!!