«Quelle ne fut pas la surprise du capitaine Servadac, lorsque, après une heure et demie de promenade, il aperçut au-dessus de l’horizon une forte lueur dont les rayons se tamisaient à travers le rideau de nuages.
« La lune ! s’écria-t-il. Mais non, ce ne peut pas être elle ! […] Non ! ce n’est pas la lune ! Elle ne produirait pas une lumière aussi intense, à moins qu’elle ne se fût singulièrement rapprochée de la terre. »
En effet, la lumière développée par cet astre, quel qu’il fût, était si considérable, qu’elle traversa l’écran des vapeurs, et un véritable demi-jour se répandit sur la campagne.
« Serait-ce donc le soleil ? se demanda l’officier. Mais il n’y a pas cent minutes qu’il s’est couché ! Et pourtant, si ce n’est ni le soleil ni la lune, qu’est-ce donc ? Quelque monstrueux bolide ? Ah ! mille diables ! »
Avec Hector Servadac, Jules Verne nous convie à un extraordinaire voyage dans le système solaire.
Le lecteur du XXIème siècle pourra se délecter d’un savoureux mélange de pure fantaisie et de rigueur scientifique.
L’éditeur Pierre-Jules Hetzel, dans la préface, précisait en effet : « L’extrême fantaisie s’y allie à la science sans l’altérer. C’est l’histoire d’une hypothèse et des conséquences qu’elle aurait si elle pouvait, par impossible, se réaliser. »
Il s’agissait déjà, en 1877, d’une magnifique définition de la science-fiction.
Mister M, Ouverture, extrait de l’album Intermedium (licence Cc-By-Nc-3.0).
Merci d’accompagner mes soirées.
Merci à vous Laurent de prendre le temps de me laisser ces petits mots, c’est important. A bientôt
Merci Monsieur De L’épine .
J’écoute régulièrement vos récits et suis envouté par votre voix qui se prête si justement à ce type d’histoires .
A tres bientôt
cordialement
Georges
Merci Georges, c’est très aimable à vous de me laisser ce petit message. Au plaisir de vous retrouver prochainement pour d’autres aventures !