Cette vaudevillesque nouvelle de l’auteur dramatique Jules Van Gaver (18?-18?) est parue dans le Bulletin de la société des gens de lettres en 1847.
« À l’époque où commence cette moscovite et véridique histoire, Fœdora venait d’atteindre sa vingtième année. De soyeux cheveux blonds, une taille svelte et gracieuse, des yeux tour à tour pétillants de vivacité et veloutés de douceur, tels étaient les avantages qui permettaient à ses nombreux soupirants d’avoir l’air de ne pas songer au trésor de roubles qui accompagnait ce trésor de beauté. Parmi les aspirants à la main de la charmante boyarde, le général Igor, commandant de place à Riga, était un des plus empressés, et croyait avoir le plus de chances de succès, car s’il ne plaisait guère à la jeune fille, il avait obtenu l’agrément du père ; et, en vrai militaire habitué à l’obéissance passive du régiment, il traitait le mariage comme une affaire d’ordre du jour et de discipliné. »
illustration dans le supplément illustré de Le Petit Journal, Le duel Henry-Picquart (20 mars 1898)
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