Après les trois récits d’aujourd’hui, il n’en manquera plus que quatre au bouquet des Fleurs d’Orient de Judith Gautier.
Toumadir la Solamide était aux yeux de certains la femme poète la plus remarquable du paganisme.
« Pourquoi lui accordes-tu le premier rang ?
– N’est-ce pas elle qui a dit : « Tout doit subir la mort, la mort si capricieuse dans ses coups. Ô destinée bizarre et cruelle ! Ô Sakhr ! ô mon frère ! tu es parti, tu es allé boire à cette réserve d’eau, dont tous goûteront un jour l’amertume. »
Les Danseuses du sultan de Djogyakarta :
« Au premier coup d’œil, leur parenté avec l’hindoustan brahmanique est de toute évidence : on les dirait échappées de quelque bas-relief d’un temple de Mahabalipour. Elles sont Musulmanes, probablement, puisqu’elles appartiennent au sultan de Djogyakarta ; mais leurs superstitions secrètes ont des attaches plus lointaines, et, comme beaucoup des habitants de Java, elles doivent être persuadées qu’elles descendent du dieu Vichnou. Elles ont raison, elles en descendent, en effet. »
Djémila est l’inhabituelle histoire d’amour, qui finit mal, entre « un jeune homme, si gracieux qu’on le prendrait pour une femme » et « une femme, belle extrêmement, à l’air fier et dominateur, et qui paraît avoir le droit de commander. Elle se montre, sans voile, dans un riche costume à demi masculin, et porte en bandoulière un fusil damasquiné ; le cheval qu’elle monte est magnifique, grand, sans crinière, d’une couleur étrange de vieil or, moiré de reflets superbes, clairs et sombres. »
Note technique : par erreur les deux premières lignes du texte n ont pas été enregistrées. « Le soleil verse des flammes sur le champ bien cultivé, et les malheureux esclaves qui, harcelés par le fouet des gardiens, travaillent, haletants, exténués, brûlés, peuvent se croire vraiment en enfer. »
Consulter les versions texte de ce livre audio : Toumadir la Solamide ; Les Danseuses du sultan de Djogyakarta ; Djémila.
Bonjour,
Le début de “Djémila” a été coupé un peu au montage, on dirait. L’audio commence avec les mots “harcelés par le fouet des gardiens”.