« Adrien fut irrésistiblement poussé par sa vocation vers l’état ecclésiastique ; il descendit du collège d’Henri IV, et, sans daigner traverser Paris, il courut s’enfermer dans ce calme et frais séminaire, qu’on aperçoit parmi des massifs d’arbres, après le village de Vaugirard. »
Or, un jour, à Versailles : « Ce trouble qui l’avait saisi était bien naturel dans le coeur du pauvre abbé : jamais il n’avait vu, sous un gracieux chapeau de paille, s’arrondir et rayonner une plus belle figure de jeune femme ; c’était l’éblouissante carnation de la santé heureuse et opulente, l’idéale expression de la vierge de sang noble, la vierge blonde, rose, veloutée, suave, créée pour Trianon et Versailles, comme Fontanges ou Montespan. »
Et Joseph Méry dans Un amour de séminaire nous décrit, d’un ton sérieux, les luttes intérieures de ce séminariste, désespérant de sa vocation, mais le sourire revient à la fin de l’histoire…
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