Lord Jim (1900), un des meilleurs romans anglais du XXe siècle, conte l’histoire d’un jeune officier de marine, épris de gloire et d’héroïsme, qui, ayant commis, presque à son corps défendant, une lourde faute morale et professionnelle – abandon en mer d’un navire chargé de pèlerins et sur le point de sombrer – est jugé et condamné par ses pairs. Racheter ce moment de faiblesse devient pour lui une obsession et, avec la complicité bienveillante du narrateur, le Capitaine Marlow, il croira y être parvenu en ramenant la paix dans le lointain comptoir commercial de Patusan, quelque part dans l’archipel indonésien (ou en Malaisie), dont les habitants reconnaissants lui décernent le titre de Tuan Jim (Lord Jim). Mais le Destin est là… qui guette.
Joseph Conrad (1857-1924), né en Ukraine de parents polonais, avait 20 ans quand il commença d’apprendre l’anglais, sa troisième langue, et fut officier de la marine marchande française, puis britannique, avant de devenir écrivain. L’originalité de Lord Jim tient surtout à l’analyse minutieuse du caractère énigmatique du héros et à une technique narrative très sophistiquée. On y trouve aussi une sévère critique du colonialisme.
Merci Didier.
Merci pour votre temps.
Merci, chère Brigitte. Votre appréciation me touche et me fait très plaisir.