L’action de ce roman publié en 1907 se déroule à Londres à la fin du XIXème siècle. Verloc, le personnage principal est membre d’une cellule anarchiste mais est aussi employé comme agent provocateur par une ambassade étrangère. Sa couverture est une papeterie minable, qui vend des revues douteuses… et des préservatifs. Sa famille se compose de Winnie, sa femme, de sa belle-mère âgée et impotente, et de Stevie, son jeune beau-frère, faible d’esprit et affligé d’une horreur morbide de la souffrance. Convoqué à l’ambassade, Verloc se voit intimer l’ordre de commettre un attentat à la bombe contre l’Observatoire de Greenwich, le but étant de secouer l’apathie des autorités britanniques, jugées trop indulgentes envers le terrorisme international.
Ce thème prémonitoire fait que ce classique – dont la narration comporte des bonds en avant et des retours en arrière un peu déconcertants – connaît depuis quelques années un regain de faveur. L’auteur s’est inspiré d’un fait réel. En 1894, un Français, Martial Bourdin, fut tué par la bombe qu’il s’apprêtait à lancer contre l’Observatoire de Greenwich.
Gustav Mahler, Kindertotenlieder – Chants sur la mort des enfants, interprété par K.Flagstad et l’Orchestre Philharmonique de Vienne, dirigé par A.Boult (1957, domaine public).
Merci vraiment.
J’ai toutes vos interprétations de votre liste, je charge tout et j’écouterai plus tard.
Vous avez réalisé un très gros boulot pour notre plaisir, merci encore.
Merci, cher Gordon! Des commentaires comme le vôtre font oublier la fatigue des longs enregistrements.
Monsieur Rannou, vous êtes formidable!
Je suis en train d’enregistrer toutes vos lectures :
j’ai l’impression d’être un pêcheur de très gros poissons.
A propos de prononciation : je constate que quelqu’un l’a dit ailleurs avant moi et aussi explicitement, j’approuve donc cet homme d’un bon goût imminent. Nos oreilles sont françaises, vous n’y pouvez rien, cher monsieur Rannou.
Bonne année 2019, monsieur Rannou (car il n’est jamais trop tard pour bien dire !).
J’ai aimé M. Rannou et ce roman : enfin pas trop de mots anglais prononcés à l’anglaise, donc irreconnaissables. Ça repose son auditeur francophone, dont l’oreille n’est pas faite pour ces sonorités barbares, terriblement dérangeantes, voire blessantes, sûr !
Encore merci.
Merci de tout coeur, cher Vincent. Le jugement que vous portez sur la relation de Conrad à ses personnages me paraît très juste.Sa technique narrative demeure un peu déroutante, mais les aléas de l’actualité ont suscité un regain d’intérêt pour ce roman.
Amicalement.
André
Bonjour André,
Comme elles ont passé vite ces neuf heures. Merci à vous pour m’avoir fait découvrir cet auteur (eh oui, je le confesse, je n’avais jamais lu Robert Conrad).
Un roman profondément émouvant, ou l’on sent avec angoisse l’inéluctable destin se refermer sur les personnages. Ceux-ci sont décrits avec un réalisme surprenant, profondément humains et émouvants même dans leur bassesse et leurs heures les plus noires. On a l’impression que Robert Conrad aime ses personnages, un peu comme Tolstoï…
De plus il est très intéressant d’avoir une approche des méthodes des services secrets en cette fin de XIXème siècle.
Merci pour votre lecture toujours impeccable, simple et sans effets ostentatoires, mais qui sait toujours faire naître une émotion subtile et profonde.
Salut WEDLEY…
Il n ‘ est jamais trop tard… pour un… mea culpa !…
Vous signez… ROBERT… et vous… persistez… ROBERT !…
” Y’ a qu ‘ JOSEPH… qui puisse vous guéri “… 😅😂🤣…
Grand merci à vous, GregD. Content de vous avoir fait plaisir.
Merci M. Rannou pour cette belle lecture. Amateur de Conrad, je n’avais pas encore eu l’occasion de lire l’Agent Secret, je suis content d’avoir fait cette découverte au travers de votre voix qui fait revivre l’âme de ce grand auteur.
Et merci aussi de m’avoir fait découvrir un beau morceau de Mahler.
Merci emiliemilie. Je ne suis pas non plus un ‘fan’ de James Bond!