Joseph Arthur, comte de Gobineau, (1816-1882) mena une vie laborieuse de journaliste avant de faire carrière dans la diplomatie. Il est tristement connu pour son Essai sur l’inégalité des races humaines, ouvrage pseudo-scientifique qui devait devenir la bible des nazis, mais certaines de ses œuvres purement littéraires sont remarquables. Le plus modeste et innocent Scaramouche, sa première œuvre en prose de quelque importance, suit les aventures d’une troupe de la commedia dell’arte en l’Italie. Publiée dans L’Unité en 1843, ce court roman picaresque, inspiré d’une nouvelle de Gozzi, est dans la veine du Capitaine Fracasse de Théophile Gautier.
Scaramouche sur son cheval.
Antonio Vivaldi, Concerto en do pour deux flûtes RV533, Allegro molto, interprété par l’ensemble Gli Armonici (domaine public).
Superbe lecture. Je découvre Monsieur Joseph Gobineau. Quel nouvelliste brillant. J’ai beaucoup aimé Scaramouche. Je vais continuer quelques lectures de ses nouvelles.
Merci beaucoup Gustave.
J’ai aimé René Dépasse. J’ai ADORE Gustave, dès la première demi-heure des trois rois…
Merci et Bravo!
Merci ! J’ai pensé aussi à Casanova, mais notre “maître” René Depasse en a déjà enregistré de larges extraits…
G.
Très belle lecture. Phrasé naturel qui ne cherche pas à ar-ti-cu-ler à tout prix. Ton, rythme, intonation sont en parfait accord avec le texte et son esprit.
Bravo, Bravo … Bravissimo
Ah oui… je vous verrais bien lire les mémoires de Casanova.