Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832), polymathe scientifique, politique et artistique qui marque l’histoire de l’Allemagne, passera soixante ans à venir à bout de son Faust, son œuvre peut-être la plus célèbre. Il la tire de la légende populaire, déjà vieille de deux siècles quand Goethe s’y attelle, de l’érudit formant un pacte avec le diable pour apaiser sa soif de savoir. Bien qu’elle soit déjà source de nombreux romans et pièces avant la naissance de Goethe, c’est son œuvre qui reste jusqu’à nos jours son itération la plus connue et la plus célébrée de cette tradition.
Terminée en 1832, moins d’un an après la mort de Goethe, la seconde partie de Faust conclut un effort d’écriture de soixante ans, après une vive attente du public allemand. Après la tragédie de Marguerite, Faust explore de nouveaux espaces magiques à la cour de son Empereur, avant de se lancer dans la quête onirique d’Hélène de Troie, jusqu’à se plonger dans la Grèce des mythes. Méphistophélès n’a pas abandonné la partie, et continue à guider les désirs de Faust, comptant sur son ambition démesurée pour gagner son pari, s’emparer de son âme…
Sur un point, j’ai modifié un de la traduction de Jacques Porchat, qui ne répond pas toujours aux attentes modernes sur la fidélité au texte : j’ai restauré l’usage du terme “Walpurgis” pour “La Nuit de Walpurgis”, rendue par Porchat dans les titres et dans le texte seulement comme “Sabbat”.
Ary Scheffer, Faust et Méphistophélès, 1848
Franz Liszt, Totentanz – Paraphrase über “Dies irae”, S126, interprété par Neal O’Dean – Extrait
Franz Liszt, Mephisto Waltz No. 1, S.514, interprété par Giorgi Latso – Extrait
Charles Gounod, d’après Johann Sebastian Bach, Ave Maria, interprété par John Michel – Extrait
Modest Mussorgsky, La Nuit sur le mont chauve, interprété par le Skidmore College Orchestra – Extrait
Ludwig van Beethoven, Les Créatures de Prométhée, interprété par le NBC Symphony Orchestra – Extrait
«Sa soif de savoir, déjà vieille de deux siècles» ?
Mieux ?
” Mehr Licht ! “… la Regie !… 🕯️💡🔦🏮🪔…
… il n ‘ y a qu’ à dételer GOETHE… ou du moins… le laisser… s ‘ atteler… dans l’ ombre…. sans braquer le projecteur sur lui…
Il la tire de la légende , déjà vieille de deux siècles , de l ‘ érudit…
Ainsi… le tout petit bouton… sur le nez de la jeune fille… ne deviendra-t-il pas… un gros bubon… à force de le gratter…
Non ?…
« Il la tire de la légende populaire, déjà vieille de deux siècles quand Goethe s’y attelle, de l’érudit formant un pacte avec le diable pour apaiser sa soif de savoir. »
Il me semble que votre phrase n’est pas très correcte. Écririez-vous :
Elle lit l’œuvre, déjà vieille de deux siècles, quand Faustomane s’y attelle.
C’est l’inverse qu’il aurait fallu écrire :
Faustomane lit l’œuvre, déjà vieille de deux siècles, quand elle s’y attelle.
Je ne sais pas si vous connaissez les Élégies romaines qui sont d’une étonnante modernité et fraîcheur, et que Gide admirait beaucoup.
Je vais de ce pas vous écouter…
Jean-Luc André
Je crois avoir abusé du désir d’éviter une répétition en effet, c’est peu heureux – même si c’est du reste grammaticalement correct. Je crois qu’une meilleure option aurait été “Il la tire de la légende populaire de l’érudit formant un pacte avec le diable pour apaiser sa soif de savoir, déjà vieille de deux siècles quand Goethe s’y attelle.”.
De Goethe je connais surtout son théâtre et ses romans principaux, pas les Élégies romaines. Plusieurs œuvres sont déjà sur la liste de ce que je souhaite enregistrer, mais puisque les romaines ne sont pas sur litteratureaudio.com, ce serait un bel ajout à la dite liste.
Bonne écoute !