Cette tragique et haletante nouvelle de Jeanne Mairet (1843-19..) est parue dans La Nouvelle Revue en 1888.
« Alors le docteur, tandis que la femme restait pétrifiée de terreur, n’hésita pas. Il courut au lit. D’un petit flacon qu’il tenait à la main, il versa du liquide sur un linge, et en bâillonna le malade. Celui-ci se débattait, voulait crier ; une seule fois, un son rauque sortit de son gosier « Assassin ! » et arriva jusqu’à l’enfant qui voyait tout, incapable de bouger, incapable de crier, prise d’un tremblement nerveux, qui croyait être le jouet d’un cauchemar atroce, ne comprenant pas ce qui se passait. Seulement
une odeur étrange remplissait la chambre, et cette odeur semblait lui prendre la tête, lui donner un peu mal au cœur aussi.
– L’autre flacon ! murmura le docteur.
Mme Chabriard s’avança, lui donna ce qu’il demandait.
Le malade dormait de nouveau. Aline comprit vaguement que sans doute son père avait été repris de sa crise, qu’on avait été appeler le docteur, et que celui-ci le faisait dormir.
Il le faisait dormir en effet. »
Source Pixabay.
Vous me faites penser, elisabeth, qu’il y a sûrement d’autres Jeanne Mairet intéressants… Merci à vous , en tout cas !
Merci pour votre lecture de cette histoire psychanalytique avant la lettre! Très étrange !
Merci à vous, dani, pour votre petit mot (y compris pour Gyp). A bientôt.
Beau travail, merci pour votre voix !!
Naturellement, Sophie, je préférerais vous captiver jusqu’au bout, mais si je puis être votre sophrologue, j’en suis très heureux !
Bonjour Daniel,
juste vous dire merci pour votre voix qui me convient énormément.
Cependant elle me détend tellement que le soir je “pique du nez” en vous écoutant 😉
Merci encore.
Sophie
Je fais le pari (présomptueux ?) que vous le serez jusqu’au bout, Same !
Bonsoir, je debute ma “lecture” super anthousiaste.