L’auteur, dans ces deux Nouvelles normandes, rappelle avec mélancolie un « crime » personnel, puis nous fait rire avec l’entêtement rusé d’un paysan normand réagissant « au nom de la loi ».
« Quel est ce souvenir qui, tout à coup, me revient et m’opprime ? … Voici la cavée où jadis je fus témoin et acteur d’un drame… Oui, là, c’est bien l’endroit précis où, lorsque j’étais écolier, je tuai un crapaud. […] Et quand le lamentable estropié fut mort, l’enfant, désespéré, pleura ; … il inhuma sa victime…, puis, dans la puérile naïveté de sa dévotion, il mit, sur le tertre, une croix avec cette inscription : « Petits oiseaux, priez pour lui. » » (Le Crapaud)
« Le maître clerc continuait d’évangéliser Ravet qui l’écoutait en souriant, sans être touché par les ingénieuses déductions qu’on lui présentait.
« Oui », répondait-il parfois,« c’est votre idée, mais c’est pas la mienne. » » (La Loi)
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