Jean Revel (1848-1925), très grand observateur et poète naturiste très sensible, se penche volontiers sur le sort des petites gens dans ses Nouvelles normandes : ici un modeste employé victime de l’amour et dans Une exécution un soldat que l’ivresse a fait mourir, tous les deux bons fils…
« « Laid et mal venu »… Oui, hélas ! il n’est pas beau, le pauvre Jérôme : malingre, à demi bossu, les jambes cagneuses, le teint couvert de taches de rousseur, il a de plus dans le regard un strabisme divergent qui le rend à la fois ridicule et odieux. Et cependant la nature, comme par pitié, a doué cet être difforme d’une chevelure noire aux boucles admirables et de mains aristocratiques.
La création présente de ces contrastes : l’exquis est parfois uni à l’informe ; de subtiles formes s’accouplent aux faiblesses congénitales. […] Il en était ainsi de Jérôme, cet avorton en qui brûlaient des tendresses, en qui palpitait une intelligence supérieure.
Et son histoire, c’était l’histoire éternelle de Quasimodo et d’Esmeralda : toujours l’être fruste, bafoué, qui voudrait se dévouer, qui voudrait mourir pour la femme idéale, en une oblation très pure. »
Merci Laurence ! D’ici peu, je mettrai un autre album re9alise9 avec Patmiaou.Elle a un style que j’aime beacuoup et j’ai he2te de pouvoir e0 nouveau faire un atelier avec elle.
Cette histoire m’a été comme un conte. Et un regard entre deux mondes; celui de la richesse, de l’opulence et d’un monde de pauvreté ou ose à peine exister le personnage Jérôme. Un amour simple et sensible, vrais et pur. Lui le mal être difforme par ailleurs face à une beautés. Comment pouvait il gagner face à ce combat perdu d’avance. Le plus belle amour n’est ce pas celle de sa mère, le pardon. Aujourd’hui saurons nous pardonner aux personnes, qui déformé par leur corps ou par l’esprit ose aimer. Qui les regarde et ose leur dire; je vous aime.