« L’ombre de l’éternel cadran approchait du XVIIIe siècle ; notre terre allait passer, toute sombre, entre le soleil et la lune, et déjà la mère des hommes, interdite et profondément affligée, pressait contre son cœur celles de ses filles qui n’avaient point encore porté le vêtement terrestre ; et elle leur répétait en gémissant : « Oh ! ne succombez pas, mes enfants chéris ! conservez-vous purs comme des anges, et revenez à moi ! ». »
Traduction : Gérard de Nerval (1808-1855).
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Livre audio gratuit ajouté le 18/01/2012.
Quelle belle lecture ! Votre voix ne ressemble à aucune autre et convient à merveille à ce poème sibyllin. Et la traduction est superbe…