La plupart de ces 21 poèmes sont cueillis dans Les Stances (1899-1901), courtes pièces dans lesquelles Jean Moréas, fondateur de l’école romane, vise à la perfection formelle et s’impose une stricte discipline : son émotion, jamais épuisée, s’épure en images ou en visions de beauté, comme il le précise dans ces vers :
« Ô toi qui sur mes jours de tristesse et d’épreuve
Seule reluis encor,
Comme un ciel étoilé qui, dans la nuit d’un fleuve,
Brise ses flèches d’or,
Aimable Poésie, enveloppe mon âme
D’un subtil élément,
Que je devienne l’eau, la tempête et la flamme,
La feuille et le sarment :
Que, sans m’inquiéter de ce qui trouble l’homme,
Je croisse verdoyant
Tel un chêne divin, et que je me consomme
Comme le feu brillant ! » (Stances, III, 12)
Consulter les versions textes de ce livre audio : Les Stances, Les Syrtes, Roses de Damas, Proserpine cueillant des violettes.
L’incident est clos,comme vs dites,mon cher Sans-dent.A votre remarque sur les traits d union de cent-vingt-et-un,j’avais répondu en mentionnant une faute de français dans un de vos messages .Pour rigoler!Vous avez réagi je ne sais plus comment et Dame Censure a eu peur d’un conflit!N’en parlons plus! C’est le danger des messages écrits!Continuez à mordre légèrement sans dentier jusqu’en 2016!
@ Cher René Depasse
Quelles accusations dois-je retirer pour vous faire plaisir?
Mon «Oui, mieux!» est un compliment, mais si vous le prenez mal, OK, je le retire et me flagelle publiquement par la pensée et m’interdis de tout commentaire sur ce site pendant un mois (jusqu’au 1er février 2015), conscient qu’à la prochaine incartade ce ne sera plus un mois, mais un an.
Que je me le dise!
A vrai dire, je n’y comprends pas grand-chose, à cette affaire à part que j’avais fait ici une remarque sur l’orthographe, qu’elle avait été effacée, puis que j’avais commenté la rectification orthographique attendue par un «Oui, mieux !».
Pour moi l’incident est clos si incident il y a eu, et j’espère que pour vous il l’est aussi.
Bonne année à tous !
N. B. Ce n’est pas la première fois qu’un de mes coms est «modéré» sur ce site ou ailleurs et je n’ai pas toujours le souvenir des coms que j’ai pu faire ni d’où je les ai faits. J’ai conscience aussi que certains de mes coms ne manquent pas de dents, eux, contrairement à ma cavité buccale. Un phénomène de compensation, sans doute.
Bonsoir Jean-Luc,
Éternel débat et éternelles interprétations…
Ma position sur le sujet est simple et claire : nous sommes ici sur un espace d’échanges qui se veut agréable, tout simplement, et que beaucoup de personnes lisent d’ailleurs. Les petites querelles personnelles peuvent donc sans problème se régler ailleurs, au bénéfice de tous je crois.
Plein de bonnes choses à chacune et chacun en cette période de vacances et de fêtes !
à bientôt,
Augustin
Je crois volontiers M. Depasse quand il dit qu’il n’y est pour rien.
C’est le problème de la “modération”, dénomination politiquement correcte de la censure.
Là où ceux qui sont impliqués dans des messages critiques ou apparemment tels n’y trouveraient rien à redire, les petits censeurs font du zèle avec leurs petits ciseaux.
C’est détestable mais il faut croire que nous ne sommes pas adultes.
Mon cher Sans-dents,je n’ai aucun pouvoir de censure sur ce site! Je vous jure que j’ai été le premier surpris de la disparition de nos messages,d’autant plus qu’ils étaient fort acceptables ,car nous aimons plaisanter tous les deux!Retirez vos accusations,svp;je n’ai jamais été en colère contre vous,et je déplore ce malentendu.Nous sommes deux victimes d’une erreur d’interprétation.Bonne journée
Oui, mieux !