Deux entretiens de plus de Buveurs d’âme (1893) de Jean Lorrain.
Les Yeux glauques
« Une légende de mon pays veut que l’âme de l’amant mort en regardant sa maîtresse revive dans les yeux de celle-ci, et lui donne l’éternelle jeunesse dans les désirs des autres hommes : être toujours désirée, c’est ne jamais vieillir. », dit le Russe Michel Stourdov.
Jones Invernestreeds, connu comme Jones Aïssé « est roux, il a la nuance de poil de la prostituée des Écritures et des courtisanes de l’histoire ; il est roux comme les filles, dont après, avoir jadis été le trop heureux rival, il est aujourd’hui l’associé ; aussi ont-elles pour lui des complaisances de collègue à collègue : leurs métiers se valent. Tout cela, c’est la grande confrérie du vice, l’éternelle franc-maçonnerie de la fripouille en quête de turpitudes à découvrir, de sottises à exploiter : l’entretenu vaut l’entretenue, deux chenilles à même la même branche d’arbre… Une âme de laquais dans un corps de bel horse-guard, voilà l’homme. »
Si vous voulez en apprendre davantage sur le monsieur, ne vous privez pas…
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