Le billet consacré à Une nuit trouble donne quelques renseignements sur Jean Lorrain.
Le Verre de sang :
La Barnarina, d’origine russe et fille de moujiks, est devenue très célèbre artiste puis très riche marquise. Quand le marquis l’a épousée, il avait une petite fille Rosario et ce sont les relations de l’enfant avec sa mère adoptive qui constituent l’histoire.
Sur un Dieu mort :
« C’était une singulière descente de croix, en effet et, bien que sa facture à la fois précieuse et naïve décelât un primitif, un sentiment de paganisme affiné imprégnait toute la pieuse peinture de je ne sais quel charme délicatement sensuel, qui dans cette église étonnait. […]
C’était la descente de croix, non plus du Christ, mais de l’Amour que représentait un pastiche sacrilège. »
Le style parnassien de Jean Lorrain est enchanteur. « Oui, c’était bien l’Amour avec toutes ses ambiguïtés, ses perversions coupables, ses trahisons, ses mortelles langueurs, ses divines faiblesses et son charme adorable et faux de dieu de meurtre et de caresses, subtilement et voluptueusement cruel…
Mais l’Amour enfin mort, supplicié, crucifié par les hommes cette fois révoltés contre leur tyran et devenus les bourreaux justiciers de l’infatigable artisan de leurs peines. »
Consulter les versions texte de ce livre audio : Le Verre de sang ; Sur un Dieu mort.
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