Qu’est ce qui nous fait humain ?
Jean Itard, à qui fut confié un enfant grandi à l’état sauvage tente d’y répondre au début du XIXème siècle. Par une série d’expériences et d’exercices, il s’attache à développer ses fonctions sensorielles, intellectuelles et affectives.
Malgré les liens tissés et les progrès enregistrés, le premier rapport (1801) et le second (1806), riches d’anecdotes parfois drôles, parfois émouvantes, gardent une mélancolie de fond. La perte de l’état de nature rend Victor si souvent nostalgique et sa socialisation reste si hasardeuse que Jean Itard montre parfois du découragement dans la nécessité de ces actes de civilisation.
Il n’en demeure pas moins un témoignage d’une grande richesse sur la démarche pédagogique engagée auprès de cet enfant abandonné.
François Truffaut a fidèlement transcrit la teneur de ces Rapports dans L’Enfant sauvage.
Pour compléter ces 2 rapports : une présentation de Jean Itard et les courriers du Ministre de l’Intérieur adressés à Jean Itard.
Robert Schumann, Album pour la jeunesse, opus 68, Stückchen, interprété par Andrés Segovia (1957, domaine public).
Robert Schumann, Album pour la jeunesse, opus 68, Erster Verlust, interprété par Andrés Segovia (1957, domaine public).
bravo pour cette lecture superbe !