Jean-François, marquis de Saint-Lambert (1716 -1803), est un militaire, philosophe, conteur et poète lorrain. Voltaire le soutint quand il se présenta à l’Académie française et il fut l’auteur anonyme de quelques articles de L’Encyclopédie.
Les Deux Amis, conte iroquois, parut en 1770.
(Les Iroquois (ou Haudenosaunee) nations amérindiennes de langues vivaient historiquement dans le Nord de l’État de New York aux États-Unis, au sud du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent.)
« Les Iroquois composent une nation peu nombreuse, mais guerrière ; et qui a conservé son indépendance au milieu des Français et des Anglais. Les Iroquois vivent rassemblés dans des villages, où ils ne sont soumis à l’autorité d’aucun homme ni d’aucune loi. Dans la guerre,ils obéissent volontairement à des chefs ; dans la paix, ils n’obéissent à personne. »
C’est pourquoi Les Deux Amis Tolho et Mouza, inséparables et amoureux de la belle Erimé, ne peuvent s’unir à trois légalement.
Conclusion :
« La passion des deux amants éveillée de temps en temps par un peu de jalousie, se conserva longtemps dans sa force ; Érimé ne parut pas se refroidir ni pour l’un ni pour l’autre de ses époux. Tous trois… jouirent de la paix et des douceurs de l’amitié. Érimé devint un nouvel ami que s’étaient donné Tolho et Mouza : toujours aussi intimement unis qu’ils l’avaient été dans l’enfance.
L’heureuse Érimé fut toujours vigilante, douce, attentive, laborieuse, et le modèle de la fidélité conjugale. »
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