Mademoiselle de Scudéry

La Fille

La Fille fait partie du livre VII, dans le second recueil des Fables de la Fontaine, édité pour la première fois en 1678.

«  Certaine fille, un peu trop fière

Prétendait trouver un mari

Jeune, bien fait et beau, d’agréables manières,

Point froid et point jaloux.

[…] »


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Mademoiselle de Scudéry

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Livre audio gratuit ajouté le 22/02/2011.

5 Commentaires

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  1. Chère Cocotte,
    Vous dites vrai sur les fables de La Fontaine; elles vieillissent point. Elles sont si actuelles que parfois, c’en est véritablement incroyable. Ainsi, la présente fable qui décrit si habiliment les femmes qui visent, comme vous le dites si bien, trop haut pour le marriage, et qui finissent enfin pour ainsi dire par manquer le coche, comme on dit encore, ou, si ce n’est pas le cas, de finir quand même plus mal qu’elles n’eussent fini si elles s’étaient montrées plus raisonnables et prudentes dans le choix. Vous dites encore vrai sur les qualités du Coeur; il semble que plus le temps passe, plus on les méprise. Et pourtant, de même que Dieu ne cesse pas d’exister ou n’existe moins pour ce qu’on cesse de croire en lui ou croit moins en lui, ces qualités ne cessent pas d’être moins indispensables dans nos commerces en raison de notre je-m’en-foutisme croissant à l’égard des bonnes moeurs et de la cultivation des vertus dans notre société en general et dans nos vies propres en particulier. N’est-ce pas, Cocotte ?
    Puis, vous ne mentez pas non plus sur le fait que ce sont elles qui font durer les couples. Elles sont solides, et le seront jusques à la fin de l’humanité malgré toutes les degradations que la civilisation moderne reçoit à mesure que le temps passe, et que les temps s’avancent de plus en plus vers leur fin totale. Enfin, je conviens aussi qu’il faut, ainsi que vous dites, faire prevue de comprehension envers autrui, le traiter indulgemment, et faire aussi prevue d’humour. Cette dernière qualité qui se raréfie aussi de plus en plus ne perd néanmoins pas non plus de ses effets salutaires; la medicine ne cesse de ne nous les dire,n’est-ce pas ? (Tous ses cas de gens qui se sont tires de tels ou tels maladies qui étaient si avancées par ou grâce à l’usage de l’humour. Enfin, je souhaite, exactement comme vous, quelque Bonheur à cette ancienne dédaigneuse. Après sa série de malheurs, ce n’est bien que tout ce que nous puissions lui souhaiter, n’est-ce pas ?^^
    Excellent weekend à vous aussi, Cocotte, bien au chaud mais avec assez de loisir pour vos amusements habituels, quoi que vous allez faire !;)
    Yvan

  2. Cher Yvan
    Eh oui, cette fable est très actuelle, comme beaucoup de fables de La Fontaine.
    Souvent, les femmes, et les hommes aussi, soyons justes, ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, en oubliant les qualités de cœur, qui sont les plus importantes pour qu’un couple dure et soit heureux.
    Vous avez tout à fait raison et le plus important est la compréhension de l’autre, de l’indulgence et un peu d’humour aussi.
    Cette fille avait visé trop haut! Personne n’était assez bien pour elle. Avec l’âge, elle a perdu sa beauté… et ses soupirants. J’espère pour elle que le malotru n’a pas été si malotru que ça et lui a apporté un peu de bonheur.
    Je vous souhaite, moi aussi, un excellent week-end, bien au chaud.
    Amitiés
    Cocotte

  3. Quelle fin lamentable, Cocotte ! Mais, ainsi que vous le dites, ma chère, cela est encore de nos jours (les dédaigneuses) ! Conte à la fois consolateur pour ceux qui les ont en horreur, mais aussi navrant, car dans ce conte, on sent combien péniblement les femmes se voient dans la nécessité de s’assouplir pour se mettre en couple, et surtout pour se marier. C’est d’autant plus pénible que cette leçon s’applique pour nous aussi, les homes, à mon sens. Peut-être le plus important dans la vie est-il entre autres de mieux se connaître pour mieux savoir ce que l’on desire dans la vie, mais aussi de conserver néanmoins un sens pratique ou, pour mieux dire, savoir assouplir son caractère ou adapter ses besoins à toutes les circonstances particulières où l’on peut se trouver soit volontairement soit accidentellement. Merci de tout Coeur, Cocotte, pour votre lecture divine de ce conte memorable sur la vie en general et sur la vie sentimentale en particulier !
    Sur ce, je vous souhaite un bien agréable weekend !
    Yvan

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