a Fontaine présente ainsi Adonis, un très long poème emprunté à diverses sources antiques et modernes :
« Ce sont les amours de Vénus et d’Adonis, c’est la fin malheureuse de ce beau chasseur, sur le tombeau duquel on a vu toutes les dames grecques pleurer et que la divine mère d’amour a regretté pendant tout le temps du paganisme, elle qui n’avait pas accoutumé de jeter des larmes pour la perte de ses amants. »
Ambiance pastorale, mythologie abondante, liens entre Adonis et la nature, fragilité du bonheur humain et la mort du chasseur, chéri de Vénus, victime, après d’autres héros, d’un épouvantable sanglier (deux syllabes) :
« Cependant le sanglier passe à d’autres trophées :
Combien voit-on sous lui de trames étouffées !
Combien en coupe-t-il ! Que d’hommes terrassés !
Que de chiens abattus, mourants, morts, et blessés !
Chevaux, arbres, chasseurs, tout éprouve sa rage.
Tel passe un tourbillon, messager de l’orage ;
Telle descend la foudre, et d’un soudain fracas
Brise, brûle, détruit, met les rochers à bas. »
James Northcote, Adonis partant à la chasse.
Merci.