Suite des aventures (ô combien libertines) du chevalier de Faublas de Jean-Baptiste Louvet de Couvray (1760-1797).
Le début de la troisième partie : « Plaignez, belles dames, plaignez un jeune homme à qui l’on ne peut reprocher que son excessif amour pour vous : par quel temps et dans quel costume il est réduit à faire, de jardin en jardin, la plus pénible des promenades ! Celle-ci dura plus longtemps que je n’aurais voulu, car je me vis, au bout du vaste enclos des magnétiseurs, arrêté par une grille qui le fermait. Aussitôt je pris mon parti, j’empoignai joyeusement mon épée, et d’estoc et de taille je me mis à espadonner contre les barreaux, de manière à tout renverser s’il était possible. »
“Bon ! Bon ! Ne vous lassez pas, tenez ferme, elle est vaincue.“, illustration par Mlle Gérard pour Les Amours du chevalier de Faublas, tome III
En fait, il me reste l’impression générale, l’atmosphère et, celles-là, perdurent très longtemps…
Quelles femmes ! Je m’y perds un peu dans les noms, mais elles sont toutes admirables, y compris madame de Lignolles, un tantinet (juste un tantinet) possessive. Les hommes ne sont pas à la hauteur, y compris Faublas, qui viole son amoureuse, même s’il l’épouse peu après. Ca n’excuse rien. Quant au violeur de la marquise de B…, j’espère qu’il se prendra – au moins – un coup de sabre bien placé et qu’il crèvera à petit feu, le corps lentement rongé par la vermine.
Vous m’en voulez, Marc, si je ne me souviens plus ?
Vous oubliez beaucoup, Daniel ? Ce n’est pas rassurant, mais je suis incapable de me souvenir d’un nombre hénaurmissime de livres lus, sans parler du reste, comme des films. Il reste des bribes éparses qui s’envolent au vent.
Tout ça pour moi, Frederik !?
Allons, ce n’est pas raisonnable, j’en ristourne une bonne partie à l’auteur !
Samedi dernier…ce fut fête, le nouveau Faublas est arrivé !
-Aussi les invités qui défilèrent le Dimanche furent-ils gardés moins longtemps : Le temps est trop court quand on aime, et je vous retrouvai en écoute le soir arrivant.
Là tout est surprises et artifices comme aux magiques décors du célèbre “Drottningholm Slottsteater”, décors de bois et cartons découpés, rochers de papier-maché …mais le coeur est vrai et la voix douce.
Impossible d’y échapper, je ré-écoute cette dernière parution, à nouveau, de suite ! Avec une immense gratitude et un grand sourire.